Cave du Bonheur
Cave du Bonheur

Cave du Bonheur

Biographie du vendeur

Quelle aventure, ma petite entreprise! Voilà déjà dix ans que j’ai décidé d’être indépendante! En 2004, je n’avais encavé que 200 litres d’Humagne Blanche et de Petite Arvine. Je n’avais alors pas commercialisé mes deux spécialités, mais fait uniquement de la promotion et de la publicité. Et je me suis inscrite comme vigneronne – encaveur auprès du laboratoire cantonal et membre de Vitival (association des viticulteurs valaisans en production).

Et puis le travail a porté ses fruits… Pour le Millésime 2005, j’ai démarré avec 900 bouteilles de Petite Arvine et 700 d’Humagne Blanche. En 2007, j’ai pris de nouveaux cépages: Fendant, Gamay, Gamaret… Au début, mon domaine s’étendait sur 3’700 mètres carrés, et je n’encavais que de l’Humagne Blanche et de la Petite Arvine. Par la suite, j’ai loué des vignes, d’abord quelque 5’500 mètres carrés sur Leytron, puis sur Fully et Chamoson, environ 8’500 mètres carrés et, enfin, encore 1’000 mètres carrés supplémentaires à Fully.

A ce jour, s’étend un peu plus d’un hectare. Je suis fière d’avoir petit à petit créé ma Cave du Bonheur. Mes crus commencent à être connus, et je poursuis mon chemin de femme vigneronne… J’ai de la chance d’avoir des amis vignerons disponibles et prêts à partager leurs forces de travail pour des tâches plus difficiles pour des femmes.

Très proche de la nature, je crois en l’influence de la lune et aux dits de nos anciens. Je consulte par conséquent le calendrier lunaire pour certains travaux. Un autre choix de culture, fait en 2010, a été celui de travailler en enherbement sur les systèmes de cultures guyots et cordon permanent.

Il est primordial pour réintroduire les insectes prédateurs pour la vigne. Sur ma petite surface de  vignes en gobelets, je traite avec des produits les défanants qui détruisent la partie aérienne des végétaux. 2018, toutes les vignes sont enherbements, le 90% en biodiversitée. 2017 ma fille Julie encave son 1er millésime 2016 (fendant non filtré) “à l’arrache”